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En raison de la croissance rapide de la popularité de l'industrie du voyage responsable, de nombreuses entreprises se sont concentrées sur la promotion du tourisme éthique par le biais de la publicité et du marketing "verts". Le résultat négatif de cette démarche est que ces entreprises ne se concentrent pas sur la mise en œuvre des pratiques commerciales qu'elles vantent, et ne contribuent donc pas réellement à minimiser l'impact environnemental des voyages. Découvrez dans cet article ce qu'est le greenwashing et comment l'identifier.

Définition du greenwashing ?

En quelques mots, les entreprises qui prétendent avoir des références "vertes" non fondées, trompeuses ou exagérées adoptent ce comportement contraire à l'éthique. Les enjeux du greenwashing sont de donner une image "verte" (environnementale, éthique, responsable ou durable) aux voyages organisés et aux hébergements de vacances, entre autres.

Le greenwashing utilise le marketing pour présenter et promouvoir des produits, des activités ou des politiques comme étant respectueux de l'environnement alors qu'en réalité, ils ne le sont pas. Les voyageurs trompés, dans l'intention de soutenir des pratiques durables, finissent par dépenser leur argent dans des publicités mensongères.

Un exemple de greenwashing associé à l'industrie du voyage serait celui des voyagistes qui font passer des voyages pour plus éthiques et durables qu'ils ne le sont réellement. Ces voyages font croire aux consommateurs qu'ils bénéficient d'une manière ou d'une autre à une communauté locale ou à l'environnement en participant à l'activité particulière qui leur a été vendue.

Comment prendre conscience du greenwashing ?

Il n'est pas toujours facile de repérer le greenwashing, mais il existe néanmoins quelques éléments que vous pouvez mettre en évidence pour vérifier l'exactitude de l'approche écologique adoptée par vos partenaires.

Affirmations vagues :
Leurs revendications sont mal définies ou trop larges, ce qui peut amener les consommateurs à se méprendre sur les véritables concepts. Le fait qu'une agence de voyages fasse la promotion de destinations naturelles, propres et bien préservées ne signifie pas qu'elle contribue à la protection de ces zones ou que des initiatives durables sont mises en œuvre.

Preuve manquante :
Représenté par une allégation écologique qui ne peut être étayée par des informations justificatives facilement accessibles, ce facteur manque également de toute tierce partie fiable qui la reconnaît. Il est nécessaire de rechercher des sources d'information et des preuves de la manière dont les résultats de ces efforts écologiques peuvent être mesurés.

La politique de ne laisser aucune trace :
Le souci d'avoir un impact minimal tout en profitant des visites guidées en plein air de manière responsable pourrait être le signe de l'engagement écologique de cette entreprise.

Avantages économiques et socioculturels locaux :
Les revenus générés par ces circuits doivent contribuer à faire une différence positive dans la communauté locale. Cela peut se faire de multiples façons, notamment en employant des personnes locales, en achetant des produits d'origine locale, en s'impliquant dans des initiatives communautaires, etc.

Faux aval de tiers :
Le produit proposé aux voyageurs donne l'impression d'être cautionné par une tierce partie, que ce soit par des mots ou des images, alors qu'en réalité, cette caution n'existe pas et n'est pas crédible, il s'agit tout simplement de fausses étiquettes. Une fois encore, une petite recherche s'impose, cette fois pour connaître le processus de réalisation et les étapes d'audit de la certification "verte".